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Cormeilles-en-Parisis
 
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Cormeilles-en-Parisis
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Situation géographique

La commune Cormeilles-en-Parisis est située sur la rive droite de la Seine à douze kilomètres de l'entrée de Paris.

Son territoire est limité au nord par les communes de Montigny-lès-Cormeilles et de Franconville, à l'ouest par les communes de la Frette-sur-Seine et d'Achères (limitrophe par la Seine), au sud par la commune de Sartrouville, à l'est par les communes d'Argenteuil et de Sannois. 

   
Accès SNCF : à 15 mn de Paris par la Gare Saint Lazare
  (direction Mantes la Jolie)
   
Par la route : Autoroute A 15, sortie n° 5
  Autoroute A 86, sortie Bezons
  RD 192

 

 

 

Cormeilles-en-Parisis
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Carte d'identité
Intercommunalité : Communauté de Communes du Parisis
Territoire : Les Rives de Seine
Arrondissement : Argenteuil
Canton : Cormeilles (chef lieu) - Montigny-lès-Cormeilles
Population : 23 038 habitants (source INSEE 2010)
Superficie : 833 hectares dont 112 ha d'espaces boisés et espaces verts
Habitants : Cormeillais - Cormeillaises
Jumelage : Ware (Grande-Bretagne)
Code postal : 95240

 

 

 

 

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Album photos

Cormeilles, ville fleurie

La participation des habitants qui fleurissent leurs jardins et balcons et surtout le travail des agents des espaces verts ont permis à la ville d'obtention de plusieurs distinctions départementales et régionales : la 2e fleur en 1998 et la 3e en 2002.

Jumelage avec la ville de Ware

Cormeilles est jumelé depuis 2001 avec Ware, une commune britannique dans le Hertfordshire, située à 35 km au nord de Londres, proche de Hertford. Ville de sport et de loisirs, la petite ville de Ware bénéficie de nombreux lieux d'intérêts touristiques, témoins du passé.

Les liens entre Ware et Cormeilles-en-Parisis sont renoués tous les deux ans par un acte solennel.

Hôtel de Ville

Ce bâtiment qui servait autrefois de mairie-école a été construit en 1869 par Monsieur Thibaud, bienfaiteur de la ville, qui en a fait don à la commune.

  Notaire à Paris, Jean Victor Thibault épousa Anne Emilie Mélanie Gabrielle Chabrand, fille d'un important propriétaire de Cormeilles. Il a fait don de nombreux terrains à la commune ainsi que de sa maison de campagne. Son épouse lui avait demandé de créer sur cette propriété de Cormeilles un hospice nommé "Fondation Chabrand-Thibault". Jusqu'en 1973, l'hospice était tenue par les soeurs de Saint-Vincent de Paul. Aujourd'hui, c'est l'actuelle maison de retraite dans la rue qui porte son nom.  

De 1869 à 1899, la mairie occupait le 2° étage du bâtiment, le bureau de poste et la salle de classe de l’école municipale le 1er étage, le réfectoire de l’école, le préau, la réserve de charbons et une cellule de détention le rez-de-chaussée.

En 1899, le local de la Poste devient le logement du concierge.

En 1910, les locaux deviennent des bureaux pour les employés municipaux et des salles de réunion. Tout le bâtiment est alors occupé par l’administration municipale.

En 1985, une extension moderne est ajoutée donnant à la mairie actuelle son aspect en L et le personnel municipal quitte le Château Lamazière qu'il occupait depuis 1944 pour s'y installer.

Eglise Saint-Martin de Cormeilles-en-Parisis

Sa construction a commencé au XIIe siècle et elle a connu de nombreuses modification au cours des siècles.

  • époque romane ou première période du gothique (crypte, choeur)
  • début 13e siècle (surélévation du choeur et son voûtement)
  • 15e siècle (nef)
  • début 16e siècle (bas-côté sud du sanctuaire).

Sa tour fortifiée fut détruite en 1359 et du fait du sol instable, plusieurs travaux de consolidation et d'embellissement ont été réalisés depuis le 17e siècle.

Au 19e siècle, la flèche du clocher et la façade ouest ont été reconstruites sous la direction de l'architecte Blondel.

De l'édifice de base, il reste deux travées de Coeur, quelques chapitaux et la crypte de style gothique.

A l'intérieur, à noter le maître d'hotel du XVIIe siècle représentant le Christ en croix entouré de Saint-Pierre et Saint-Paul et un magnifique lambris de bois du XVe siècle composé de huit panneaux.

L'Eglise Saint-Martin est classée monument historique depuis le 13 février 1997.

Château Lamazière - Musée du Vieux Cormeilles

Construite en 1804 par un anglais, Mr Hopkins, cette demeure bourgeoise fut rachetée en 1885 par un horloger parisien, Hyppolyte Lamazière qui lui donna en 1892 son aspect château en rajoutant trois tourelles.

Acquis par la commune en 1943, le "Chateau Lamazière" abrite aujourd'hui un musée.

Des objets et documents évoquent l'histoire de la ville du néolithique à nos jours et de ses habitants dont certains d'entre eux se sont distingués :

  • Louis-Jacques Mandé Daguerre, co-inventeur de la photographie
  • Robert Aglae Le Cauchoix, opticien inventeur
  • Henri Cazalis, médecin et poète parnassien (Jean Lahor)
  • Louis Hayet, peintre néo-impressionniste
  • Philippe Kieffer, le capitaine de Frégate héros des "Bérêts Verts".

Musée du Plâtre

Ce bâtiment datant du XVIII° siècle abrite le musée du Plâtre. On peut y voir des gypses de diverses provenance, des panneaux sur l'histoire du plâtre, des objets en plâtre et les outils des plâtriers. L'atelier de mémoire recueille la mémoire cormeillaise et plâtrière auprès des anciens. Des rencontres régulières y sont organisées pour échanger des souvenirs et des témoignages. Le musée organise également un atelier du Plâtre avec initiation au moulage, peinture et patines sur plâtre.

Carrière de gypse de Cormeilles-en-Parisis

Utilisé par l'homme pour la fabrication du plâtre, l'usage du gypse était déjà connu à l'époque gallo-romaine. Au Moyen-Age, puis sous l'Ancien Régime, l'habitat local fît largement appel au plâtre. Les petites carrières et plâtrières dans le Parisis furent nombreuses mais fonctionnaient de manière intermittente.

En 1773, la famille Lambert achète une parcelle de terre et obtient l’autorisation d’ouvrir une carrière à plâtre. En 1822, Pierre Etienne Lambert donne un véritable impulsion à cette exploitation et la vie ouvrière de la commune est rythmée par l’activité liée à l’extraction du plâtre. Elle connaît un véritable essor en 1878 avec Hilaire Lambert (renommée des "Plâtres de Paris"). En 1899, les usines et la carrière employaient 300 ouvriers.

A partir de 1930, elle fut la seule carrière de France, par l'extraction des matières premières du flanc de la colline, à pouvoir alimenter à la fois la fabrication du plâtre, de la chaux, des briques et du ciment.

Le besoin en main d'oeuvre nécessita jusqu'à 600 personnes venues d'origines diverses installées avec leurs familles dans le "Quartier de la Carrière", très actif à l'époque. Désertées, ces cités ouvrières ont été démolies en 1994.

Témoin majeur de la géologie du Bassin Parisien, la carrière de Cormeilles-en-Parisis est la plus grande carrière de gypse à ciel ouvert d’Europe avec une superficie de 130 hectares pour une hauteur de 100 mètres.

En 1987, les parties Est et Ouest ont été remblayées et plus de 100 000 arbres ont été replantés. Son activité devrait s'arrêter en 2015, pour devenir à terme un immense parc.

cliquez pour agrandir la vue aérienne des carrières

La vigne à Cormeilles

Cormeilles était à l'époque un village agricole où l'on produisait du vin de renommée. Au XVème siècle, son vin blanc était vendu et exporté principalement en Normandie, en Picardie et en Artois. L'arrivée des vins venus du sud via le chemin de fer et le Phylloxéra annoncent la fin de l'histoire du vin sur la butte de Cormeilles. Si en 1900, la vigne occupe une surface de 215 hectares, il n'en restera que 2 hectares en 1924. Le vignoble sera remplacé petit à petit par des cultures céréalières ou maraîchères.

Le chemin de fer à Cormeilles

L'arrivée du chemin de fer en 1892 favorisa l'arrivée de nombreux parisiens qui s'instalent dans la commune, attirés par le charme de la campagne.

La voie de chemin de fer coupant la commune en deux moitiés égales, créait une véritable scission dans le paysage municipal, le Sud restant agricole, alors que le Nord, comprenant le vieux village, se développait et s’urbanisait.

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Louis-Jacques Mandé Daguerre

Co-inventeur avec Nicéphore Niépce de la photographie, Louis-Jacques Mandé Daguerre est né le 18 novembre 1787 au n° 105 de la rue Gabriel Péri et est décédé le 10 juillet 1851 à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne).

Il connut son premier succès grâce au Diorama, un spectacle conçu avec son associé Charles Marie Bouton en 1822. Il s'agissait de très grandes toiles translucides peintes en trompe-l'œil, animées par des effets d'éclairage variés pour donner aux spectateurs une illusion de réalité.

Intéressé par les recherches de Niépce sur la capture des images, il le contacte en 1827 et les deux hommes signent un contrat d'association en 1829 qui avait pour but d'améliorer le procédé de Niépce par les perfectionnements que Daguerre y apporterait.

Après le décès de Niépce, en 1833, il poursuit ses recherches et trouve un procédé en 1835, qui permet d'obtenir une image nette après une heure d'exposition. En 1837, il lance le daguerréotype, sans que le nom de Niépce y soit associé qui connut un immense succès dans le monde entier pendant une dizaine d'années, avant d'être détrôné par d'autres procédés.

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Hommage à Daguerre
timbrifié en 1939 à l'occasion du
centenaire de la photographie
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Daguerre, peintre

Sa contribution à l’invention de la photographie a presque éclipsé son activité de peintre.

< Toile de 1814 acquise par le Musée du Louvre en 1814 :
"Intérieur d'une chapelle de l'église des Feuillants à Paris"
 
     
  Toile de 1824 acquise par le FRAM de Haute Normandie en 2004 : "Intérieur de Rosslyn Chapel"
>
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Commandant Philippe Kieffer

Né le 24 octobre 1899 à Port aux Princes (Haïti), le capitaine de Frégate Philippe Kieffer s'est retiré en 1950 à Cormeilles jusqu'à son décès le 20 novembre 1962. Il a été inhumé à Grandcamp dans le Calvados.

Héros des "Bérets Verts", il s'est illustré, entre autres, le 6 juin 1944, lors de l'opération Overlord.
A la tête du seul commando français débarqué en normandie, il avait pour mission, avec ses 177 hommes, de s'emparer du casino de Ouistreham où les allemands avaient installé un point d'appui redoutable.

"Nous étions Français et formions le commando le plus mordant qu'on pût voir. Et nous étions fiers d'être les premiers à revenir en France", écrira Kieffer dans ses mémoires.

En 1973, son éphigie est gravée sur un timbre honorant les Commandos F.F.L.
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Maison natale de Robert Aglaë Cauchoix

Cette demeure faisait partie des bâtiments de l'ancien "Hôtel de la Prévoté" au XVI° siècle et au XVII° siècle. C'est ici qu'est né le 24 avril 1776 l'opticien Robert Aglaë Cauchoix à l'origine de nombreuses inventions. Il sera le créateur des trois plus grands télescopes de son temps (0,30 mètre, pour l'astronome amateur anglais James South en 1829 - 0,33 m pour Edward Cooper en 1831 - 0,30 m en 1833 pour une lunette offerte par le duc de Northumberland à l’observatoire de Cambridge). Il réalisera notamment pour Nicolas Fortin un sphéromètre permettant de connaître avec précision la focale d'une lentille.

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Louis Hayet (peintre néo-impressionniste)

Considéré comme un des meilleurs peintres divisionnistes, Louis Hayet est né en 1864 à Pontoise. Il s'est installé à Cormeilles-en-Parisis rue des Glaises en 1929 avec sa compagne Charlotte Meister et y est décédé en 1940.

Elève de Camille Pissarro, ami de Lucien Pissaro, de Signac et de Seurat, Louis Hayet a produit quelques chefs d'oeuvre de la peinture divisionniste notamment "Place de la Concorde" en 1888 ou "Le Cirque".

Henri Cazalis

Ce médecin français est né à Cormeilles-en-Parisis en 1840 et est décédé en 1909. Il fut un poète symboliste sous le pseudonyme de Jean Caselli et surtout sous celui de Jean Lahor. Il est notamment l’auteur du recueil "L’Illusion", publié en 1875, du recueil "Les quatrains d'Al-Ghazali" et l’auteur de L’Art nouveau. Il fut par ailleurs, avec Sully Prudhomme, à l’initiative de la création, en 1901, de la SPPEF (Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France).

Fort de Cormeilles

Construit par le Général Raymond Séré de Rivières, chef du service du génie de l'Armée, cet ouvrage fortifié fut achevé en 1878.

Il avait pour mission de défendre la capitale contre un nouveau siège éventuel de Paris en coupant le passage d'ennemis dans la Vallée de Montmorency.

Lors du 1er conflit mondial, il sert de dépôt, et de batterie anti-aérienne contre les Zeppelins venus bombarder Paris.

Pendant la 2ème guerre mondiale, il est occupé par les allemands et sert de dépôt de munitions pour la Kriegsmarine.

Libéré par les FFI de la région, le fort est utilisé comme prison pour les collaborateurs, les trafiquants du marché noir et les prisonniers de guerre. Le dernier officier allemand quitte le lieu en 1955, et la prison ferme en 1956.

En 1957, l'armée s'en sert comme lieu de garnison pour un régiment d'infanterie de marine.

Il devient un centre d'entrainement pour les commandos en 1967 et est utilisé entre 1985 et 1995 par les officiers de réserve.

En 1997, le Ministère de la Défense le vend au Conseil Régional d'Ile-de-France.

L'Agence Régionale pour les Espaces Verts a confié sa gestion à l'association "Les amis du Fort de Cormeilles" qui le restaure et le fait visiter.

Parc Schlumberger

Cette propriété de huit hectares appartenait à Guy Patin, doyen de la faculté de médecine.

La famille Schlumberger a racheté le domaine et vendu la plus grande partie de ses jardins en 1977 au Département du Val d'Oise.

Depuis 2002, le parc est ouvert au public.

Malgré les dégâts de la tempête de décembre 1999 (le parc a perdu plus de 400 arbres), on y recense encore 27 essences d'arbres dont certains sont plus que centenaires.

Lieu propice à la promenade, il offre une splendide vue sur Paris. On y trouve également une aire de jeux spécialement destinée aux enfants.

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Fontaine et lavoir du Chenêt

La Fontaine et le lavoir du Chenêt sont situés Place Cauchoix, dans la rue Gonze.

Le nom de la Fontaine est dérivé du mot Chesnaye, qui signifie lieu où pousse le chêne.

Mentionnée comme bien communal en 1518, la fontaine du Chenêt avait un débit très important. Elle alimentait en eau un lavoir municipal et un abreuvoir à bestiaux construit par René de Longueil, Seigneur de Maisons (Maisons-Laffitte).

Cet endroit a été entièrement modifié en 1973 et l'abreuvoir a été démoli.

Le syndicat d'initiative

Un accueil chaleureux vous y est réservé pour obtenir toutes les informations sur la commune de Cormeilles et son histoire et sur les villes voisines.

 

Le marché couvert

Le marché est ouvert le mercredi matin et le samedi matin.

Ballade dans Cormeilles
< La bibliothèque
L'école de musique >
< Monument aux morts
Le haut de la rue Gabriel Péri >

 

 

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Cartes postales anciennes (cliquez sur chaque carte pour l'agrandir)
La Mairie de Cormeilles Vue extérieure de la Gare Le quai de la gare, au passage d'un train vers Paris
La Grande-Rue Grande Rue, 108 - Maison Toupense L'Hôtel du Grand Saint-Martin
Avenue de la Gare L'avenue Foch La rue d'Argenteuil
La Place de l'Eglise La Poste - Rue Daguerre Rue Daguerre et Bureau des Postes et Télégraphes
Une cour pittoresque L'abreuvoir Le carrefour du Martray
Route du Fort Restaurant la Montagne Restaurant La Montagne
Usines Lambert Frères & Cie Chargement de plâtre Sortie de l'usine Carrières Lambert Frères & Cie
La carrière Vue générale des Usines Lambert Frères & Cie Vue générale des usines Lambert

 

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